La rue se balance sans bruit de l’un à l’autre jusqu’au faîte des toits, jusqu’au bord des vitrines où chaque objet attend d’être pris dans la main pour savoir la place qu’il aura dans le monde. Lucien Becker "Rien que l’Amour"
Le choix de celui-ci ne tient pas du hasard. En général, il y a prétexte à rendre hommage à une personne qui s’est distinguée d’une façon particulière, certaines sont connues de tous, d’autres moins. A Dieuze, nous n’échappons pas à la règle, cinq rues portent le nom de Dieuzois qui ont connu un sort tragique, quatre pour faits de résistance pendant la seconde guerre mondiale : Jules Klinger ; Jean Edelbloude ; Robert Ducasse ; André Nimsgern. Jean Leibenguth, par contre, est tombé en Algérie lors d’une opération militaire dans le Djébel pendant les «événements d’Algérie».
Nous tenons à laisser la trace de ces concitoyens, contemporains de certains d’entre nous. Nous pouvons le faire avec l’aide de leurs familles que nous avons sollicitées. Le Cercle Edmond About s’est donné, entre autres objectifs, de conserver la mémoire des personnes et des événements qui sont à l’origine de notre Histoire Commune car L’OUBLI EST PIRE QUE LA MORT Séance du Conseil Municipal du 20 décembre 1968 - changement de nom de certaines rues de la ville : Le Conseil Municipal, entendu son rapporteur, Sur avis conforme des commissions intéressées, Considérant l’utilité de rendre hommage à certains résistants de Dieuze ou de commémorer l’anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, Décide de changer le nom de certaines rues de la ville, à savoir : - Rue de l’Hôtel de Ville sera appelée dorénavant rue du 8 Mai 1945. - Impasse de la Gendarmerie sera appelée dorénavant rue Colonel Ducasse. - Ruelle du Collège sera appelée dorénavant rue Jules Klinger. - Rue Poincaré (tronçon entre la rue Clémenceau et l’avenue de Gaulle) sera appelée désormais rue André Nimsgern. - Chemin d’accès à la gendarmerie depuis le Pont Moreau sera appelé dorénavant Impasse de la Gendarmerie. - Chemin du Pont St. Claude sera appelé dorénavant rue Jean Edelbloude. Le nombre de victimes civiles de la guerre est nettement supérieur, essentiellement les victimes des bombardements de novembre 1944, enterrées sous les voûtes du Klosterhof où elles s’étaient abritées. Cet abri, considéré comme indestructible n’a pas permis aux 18 personnes qui s’y sont ré |